Sep 13, 2018

"Le temps des forêts" : Un documentaire édifiant qui appelle à la raison !

Le temps des forêts, le film-documentaire de François-Xavier Drouet qui vient de sortir sur les écrans, interpelle. Il invite chacun de nous à reconsidérer la forêt dans

Vianney Passot
Vianney PassotGeneral secretary
"Le temps des forêts" : Un documentaire édifiant qui appelle à la raison !

Le temps des forêts, le film-documentaire de François-Xavier Drouet qui vient de sortir sur les écrans, interpelle. Il invite chacun de nous à reconsidérer la forêt dans son authenticité et à promouvoir sa naturalité, sa biodiversité et sa résilience. Avec humilité, les forestiers d'EcoTree ont tenu à rappeler qu'ils s'inscrivent dans cette philosophie.

 Le temps des forêts aborde les sujets qui fâchent, met les pieds dans le plat, comme on dit familièrement. Et le réalisateur du film a eu raison de le faire car c’est toujours pour un plus grand bien que l’on dénonce les erreurs, que l’on pointe du doigt ce qui ne va pas. Les arbres doivent être traités dans le plus grand respect, ne serait-ce que parce qu’ils nous permettent de vivre. Le problème d’une certaine gestion forestière est l’obsession de la rentabilité qui fait couper les arbres de plus en plus jeunes, avant qu’ils n’aient atteint leur maturité, et fait planter à certains des « forêts » d’une seule espèce d’arbres, en ligne, comme on voit à l’autre bout du monde des palmiers plantés à perte de vue pour en récolter l’huile. L’homme que l’on voit dans le film a raison : ce n’est pas une forêt mais une plantation d’arbres.

Une plantation d’arbres qui n’accueille aucune bête, qui n’abrite nulle autre forme de vie, aussi vaste soit-elle, n’est pas une forêt. Aussi l’essentiel n’est-il pas de planter le plus d’arbres possibles, d’avoir le plus d’hectares de plantations mais d’avoir des forêts vivantes dont l’humus gras déborde de vers de terre, dont les sols sont parcourus et grattés par toute sorte de rongeurs, retournés par le groin des sangliers, dont les branches font comme des rampes de lancement aux oiseaux, dont les arbres creux abritent chouettes et hiboux. La qualité contre la quantité, voici la logique que nous défendons.

 

Travailler avec la nature

Les forêts dont nous avons la gestion sont vivantes. Nous avons toujours refusé l’usage de produits phytosanitaires, estimant que la vie finit par réguler les attaques d’où qu’elles viennent, qu’il existe un ordre naturel qui nous préexiste et que nous devons apprendre à comprendre, à connaître et à mettre à profit pour obtenir les plus beaux arbres. Eviter toute forme de monoculture, c’est aussi éviter la transmission de maladies entre les individus, c’est nourrir les sols et leur permettre de vivre sans avoir à leur apporter des nutriments qu’ils savent produire naturellement. La biodiversité est notre credo, comme il est celui de la plupart des exploitants forestiers. Comme le dit François-Xavier Drouet, le réalisateur du film-documentaire, « on peut très bien concilier toutes les fonctions de la forêt : produire du bois et respecter les écosystèmes. C’est ce que défendent énormément de forestiers qui sont présents dans le film ! ». Car il faut le dire et le redire : la forêt ne doit pas se départir de sa fonction économique essentielle pour sa survie. Si la filière se laisse dépasser par la balance commerciale extérieure, il n’y aura plus personne pour s’occuper des forêts en France !

Poursuivons donc la gestion forestière qui est notre métier dans une approche sylvicole qui s’inspire de la nature en privilégiant la futaie irrégulière, et n’ayons pas peur de dire que la forêt est une richesse qui nous a été léguée, que nous ne conserverons et développerons qu’à condition de le faire dans le plus grand respect de son cycle et de l’écosystème qui l’inclut. 

EcoTree réaffirme ses engagements

La forêt est un milieu vivant dont l’intégrité, la stabilité et la prospérité dépendent fortement de la diversité des espèces. Dans ce milieu complexe, l’équilibre est apporté par les animaux, les plantes et les bactéries. De ces vertus intrinsèques découle une conviction : Plus la forêt sera complexe –en termes de mélanges, structures, microcontextes, interfaces – plus elle sera résistante, multifonctionnelle et donc productive à long terme. Consciente de cela, EcoTree a adopté une sylviculture proche de la nature fondée sur un minimum d’ingérence et s’appuyant sur la notion de résilience. En effet, tout ce qui modifie les fonctionnements naturels de la forêt (réduction de la biodiversité ou de certaines guildes, rajeunissement excessif du massif, simplification exagérée de la structure du boisement, réduction significative du bois mort, modification du régime des perturbations, etc.) est suspecté de modifier plus ou moins fortement la biodiversité et le fonctionnement de l’écosystème forestier. C’est aussi pourquoi, EcoTree s’engage à n’utiliser aucun produit chimique dans sa sylviculture. Seuls des engrais naturels sont utilisés lors des plantations. Dans la lutte contre les insectes, EcoTree use des méthodes mécaniques (contre l’hylobe par exemple, panachage d’essences, poses de filets et de niches d’oiseaux, refus des coupes rases) ou biologiques existantes (introduction d’insectes prédateurs des phytophages comme les Coléoptères Carabidés, les Cléridés, les Rhizophagidés, les Coccinellidés, les Diptères Asilidés, les Syrphidés, les Hyménoptères ou encore les Formicidés). Contre les cervidés, c’est un répulsif naturel, le Trico (de la graisse de mouton) qui sera utilisé. Lors des dégagements, le nettoyage est manuel et éventuellement mécanique ; en tout état de cause, pas de traitement chimique au glyphosate. Enfin, si un régime de perturbations anthropiques venait à se déclarer, EcoTree développerait l’approche du régime de perturbations naturelles pensée sur le constat de la résilience de la forêt. En définitive, la gestion d’EcoTree vise à innover en harmonie avec les lois de la nature, et ainsi profiter au mieux de la production naturelle des biens et des services forestiers.

Receive news about EcoTree

Receive news about EcoTree

It only takes a second to subscribe to our newsletter. In the newsletter, you will receive stories about forests and biodiversity projects, great offers and informations about new tree species on the shop. Plus a lot more!
Read more Read less
ecotree newsletter

Come into the forest with us

BlogPeatland Restoration in Dahner Felsenlandschaft, GermanyChristian BergiusMar 11, 2024
BlogHighlights from our year in the woods 2023Louise Frederikke Kofoed-DamDec 21, 2023
BlogWhat is a tree?Kia EgNov 14, 2023

Our selection of trees

Our goal is to enable anyone to do something that benefits nature and helps us to live in a more harmonious world. So why not become a tree owner in a European forest and help combat climate change?

3404Arbre1820%FRhttps://bocdn.ecotree.green/essence/0001/03/6df3af2781477d416a70861831edf1f3ae32d2c5.jpegNordmann FirUneven-aged high forest Ploerdut Forest 5 56https://ecotree.green/en/offers/forest/ploerdut-forest-5https://ecotree.green/en/offers/56-morbihan/ploerdut-forest-5/nordmann-fir/3404
flag
For subscribers only
Age: 0 to 2 years old
Ploerdut Forest 5
Morbihan, Brittany, France
Subscribe now!
3240Arbre1820%FRhttps://bocdn.ecotree.green/essence/0001/03/8931b3cbc83d13687b1b411f16241419fb5aac14.jpegSessile OakUneven-aged high forest Ajoux Forest 7https://ecotree.green/en/offers/forest/ajoux-foresthttps://ecotree.green/en/offers/7-ardeche/ajoux-forest/sessile-oak/3240
Age: 0 to 2 years old
Ajoux Forest
Ardèche, Auvergne-Rhône-Alpes, France
2751Arbre1820%FRhttps://bocdn.ecotree.green/essence/0001/05/26e4d3c7df5f6180e098a7ecf8de3c7ee5d83283.jpgDouglas firUneven-aged high forest Montplonne Forest 55https://ecotree.green/en/offers/forest/montplonne-foresthttps://ecotree.green/en/offers/55-meuse/montplonne-forest/douglas-fir/2751
Age: 25 to 30 years old
Montplonne Forest
Meuse, Grand Est, France

Please note that this is a promotional communication. See our notice of information.

See our trees