19/09/2019

Pour séquestrer le carbone en forêt : tous les arbres entretenus sont efficaces

Dans une forêt, tous les arbres n'ont pas la même capacité à absorber le CO2 mais ont une utilité et leur diversité est une richesse, pourvu que la forêt soit entretenue.

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Pour séquestrer le carbone en forêt : tous les arbres entretenus sont efficaces

Dans une forêt, vaut-il mieux privilégier les vieux arbres ou faire pousser de jeunes plants ? Est-il plus opportun d’investir dans une forêt déjà existante ou dans une terre agricole à reboiser ? Quel dispositif permet d’absorber le plus de carbone et causera le plus grand bien à la planète ? EcoTree répond à tout.

Les forêts sont un tout composé de différents arbres

Il est difficile de répondre de manière dichotomique à ces questions par ailleurs extrêmement pertinentes. Car il faut prendre en considération l’enjeu forestier dans sa globalité. Un écosystème forestier est un ensemble complexe d’organismes et de matière vivants où chacun tient un rôle indispensable ; et la diversité constitue ainsi l’appendice indispensable de sa complétude.

Pour séquestrer le CO2, l’alliance des jeunes arbres et des vieux est indispensable

En janvier 2014, une étude publiée dans la revue Nature formulait l’hypothèse selon laquelle, plus ils étaient âgés, plus les arbres absorbaient de CO2. En s’appuyant sur des études menées sur tous les continents et impliquant 673 046 spécimens d’arbres de 400 espèces différentes, les scientifiques s’attelaient à démontrer que, pour 97% d’entre eux, le ratio de masse de l’arbre continuait de croître chaque année, même après que l’arbre avait atteint un âge vénérable. Plus l’arbre serait vieux, plus il capturerait de dioxyde de carbone dans l'atmosphère pour continuer à croître. 

Dans le même temps, l’ensemble des écoles de sciences forestières s’accorde sur le fait qu’un arbre absorbe le maximum de carbone lorsqu’il est en pleine croissance, et qu’un tout jeune arbre n’en récupère que très peu, sa taille limitant le processus de photosynthèse. A contrario, lorsqu’un arbre vieillit, sa croissance finit par ralentir. Il dépense donc beaucoup d’énergie pour entretenir sa structure et dispose donc d’une énergie limitée pour produire du bois nouveau et donc capter du carbone. A suivre cette hypothèse, un vieil arbre stockera moins qu’un jeune arbre mais plus qu’un très jeune arbre. 

Trancher le débat de manière définitive en adoptant le point de vue de telle ou telle école n’aurait aucun sens. L’équilibre d’une forêt repose sur « l’intergénérationnalité » des arbres. Jeunes comme vieux, les arbres contribuent à l’écosystème. 

Feuillus et résineux se valent dans l’efficacité de la séquestration carbone

Il est évident que l’absorption de carbone n’est pas la même pour toutes les essences.

Les résineux, comme les sapins de Douglas ou les épicéas sont des arbres à croissance rapide. Ils vont donc transformer au plus vite le dioxyde de carbone pour en faire du bois. A l’inverse, les feuillus comme les hêtres ou les chênes ont une croissance plus lente. Durant les premières années de leur vie, ils n’assimileront que peu de C02. Mais ils vivent plus longtemps et sont plus denses (580kg/m3, contre 450 kg/m3 pour les résineux en moyenne). Ici, comparaison devient raison.

Pour les plus puristes, il faudra aussi faire entrer en ligne de compte l’appréciation de la durée de stockage d’un matériau carboné. Elle paraît à priori facile ; par exemple une quinzaine de jours pour du papier journal, 1000 fois moins que le bois d’une commode Louis XIV d’époque (mais on achète plus souvent un quotidien qu’une commode Louis XIV…). On connaît des chiffres apparemment démonstratifs : 75 ans pour une charpente, 20 ans pour un meuble, 1 à 8 ans pour le coffrage ou une palette. Moins que le choix de l’essence, le meilleur moyen d’augmenter la durée de stockage du carbone d’origine forestière est ici de recycler les produits à courte vie, en premier lieu le papier.  

Il faut planter de nouveaux arbres et entretenir ceux qui existent

De la même manière, on peut se demander s’il vaut mieux contribuer à la plantation de nouveaux arbres ou au maintien d’arbres déjà plantés. Il n’y a pas de bonne réponse en la matière, car tout dépend de la situation. Lorsque nous faisons l’acquisition d’une terre nue ou d’une forêt en mauvais état, il est indispensable de planter de jeunes arbres pour que la vie reprenne. Mais le métier de forestier consiste aussi à maintenir les forêts existantes en bon état. C’est dans l’optique du plan de gestion que des coupes sont effectuées, que de nouvelles plantations peuvent être faites ou que sera mise en œuvre une régénération naturelle. Cela est aussi indispensable que de planter de nouvelles forêts, car une forêt bien entretenue absorbe plus de carbone qu’une forêt qui n’est pas entretenue. Chaque arbre a un rôle et un avenir, dans un cycle bien pensé. 

Vive le mélange d'arbres !

Privilégier une forêt de vieux arbres serait refuser d’anticiper l’avenir ; mais il n’est pas envisageable non plus de se débarrasser des vieux arbres pour ne planter que de jeunes pousses. La nature étant toujours bien faite, elle mélange d’elle-même les essences et les âges. C’est ce modèle qu’il nous faut reproduire. 

Une forêt ne constitue un puits de carbone efficace qu’en offrant un équilibre subtil de biodiversité où cohabitent jeunes arbres et vieux arbres, dans un véritable panachage d'essences. La forêt est un milieu vivant dont l’intégrité, la stabilité et la prospérité dépendent fortement de la diversité des espèces. Dans ce milieu complexe, l’équilibre est apporté par les animaux, les plantes et les bactéries. De ces vertus intrinsèques découle une conviction : plus la forêt est complexe plus elle résiste aux intempéries, aux attaques de nuisibles ou de parasites. Et sur le long terme, c’est ainsi qu’elle sera plus productive. 

Pourquoi EcoTree répond ainsi à l’additionnalité

Sur le plan écologique, chacun souhaitera que son investissement apporte une amélioration écologique par rapport à ce qui existait précédemment. Il s’agit en effet d’éviter qu'une société propose au grand public de financer des mesures compensatoires alors que le contexte environnemental est déjà favorablement établi, ou bien déjà subventionnées par ailleurs. Le critère alors retenu sera de considérer que sans financement, telle terre agricole désormais reboisée ou telle forêt n’auraient pu exister ou continuer d’exister. 

La vocation d'EcoTree est de créer des forêts ou de réhabiliter celles qui sont en déshérence. Et de les gérer sans limitation dans le temps.  Dans ces deux cas, sans l'intervention d'EcoTree (et donc de ses clients en premier, puisqu’ils lui permettent d’exister), ces forêts ne sauraient retrouver leur fonction primaire de puits de carbone. 

C’est la raison pour laquelle en devenant propriétaire d’arbres chez EcoTree, les clients ne financent pas seulement un plan mais avant tout une ingénierie forestière (où le mélange et la biodiversité sont pensés selon une approche sylvicole dite « proche de la nature »), une gestion forestière, mais aussi et encore des mesures de restauration, réhabilitation et création des milieux naturels.  

On l’aura compris, les arbres existants ont besoin d’entretien et d’améliorations sylvicoles ; les arbres nouveaux sont indispensables pour envisager l’avenir et ont besoin de la présence des anciens et du travail des forestiers pour les aider à s’épanouir ; en termes d’absorption carbone, les différentes essences se valent. Dans cette perspective, et pour répondre à la question de la séquestration carbone et de l’additionnalité qui président ces débats, comme dans le cochon, en forêt tout est bon. Et comme le rappelle Claude Roy, ingénieur du GREF et membre de l’Académie d’Agriculture, « une forêt idéale (au double sens du terme) est donc une forêt saine, productive, cultivée et exploitée efficacement, générant des revenus qui garantissent son entretien et sa protection ».

 

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